Friday, November 17, 2006

ségo...



Eh oui, elle est passée...bye bye DSK

Tuesday, November 14, 2006

Thursday, November 09, 2006

Donkey versus Elephant, and the winner is...the Donkey!






George W. Bush est un homme habitué à se coucher tôt. Il a fait une exception à la règle, mardi 7 novembre. Il a veillé tard dans la nuit jusqu'à ce que son conseiller spécial Karl Rove lui annonce que les démocrates avaient gagné la majorité à la Chambre des représentants. Le président, qui s'était dépensé sans compter ces dernières semaines pour soutenir les candidats républicains, s'est déclaré "déçu".



Il y a de quoi. Les deux ans qu'il lui reste à passer à la Maison Blanche - en 2008, il ne pourra de toute façon pas se représenter - ne ressembleront pas aux six années passées. En fin de second mandat, le président américain est traditionnellement un lame duck, un canard boiteux. Mais, avec un Congrès majoritairement républicain, M. Bush pouvait espérer conserver tous les pouvoirs qu'il avait concentrés entre ses mains sans avoir trop à se soucier des parlementaires. Avec une majorité démocrate à la Chambre et un Sénat qui, dans la meilleure des hypothèses pour les républicains, sera coupé en deux (mercredi matin, les résultats n'étaient pas encore définitifs), c'est la fin du "gouvernement unifié".

Depuis 2002, un seul parti contrôlait l'exécutif comme le législatif. Seul le judiciaire échappait à cette emprise et encore la Cour suprême était-elle, de peu il est vrai, dominée par les conservateurs. La concentration des pouvoirs a été favorisée par les attentats du 11 septembre 2001 et la lutte contre le terrorisme. Elle a renforcé le penchant naturel de George W. Bush de se croire au-dessus des lois. Le président va maintenant devoir apprendre à composer, à négocier avec le Congrès, à passer des compromis. Le système de checks and balances, à la base du fonctionnement constitutionnel aux Etats-Unis, va de nouveau s'imposer après quatre ans d'éclipse. Dans le livre Les Etats-Unis, publié par le Centre d'études et de recherches internationales sous la direction de Denis Lacorne (Fayard, 2006), une citation du duc de Noailles rappelle que "chacun des trois pouvoirs a ses intermittences de force et de faiblesse. (...) L'équilibre entre eux est un équilibre de compensations successives".

La remarque, qui date de 1886, n'a rien perdu de sa pertinence. En 1994, une vague conservatrice avait mis fin à quarante ans de prééminence démocrate à la Chambre des représentants. Bill Clinton en avait fait les frais. Il avait eu de plus en plus de peine à imposer ses réformes intérieures et avait été de plus en plus durement mis en cause par la majorité républicaine, conduite par Newt Gingrich, jusqu'à être l'objet, en 1998, d'une procédure de mise en accusation (impeachment). M. Clinton en avait réchappé de justesse et s'était tourné, comme beaucoup de ses prédécesseurs en fin de mandat, vers la politique étrangère, qui peut représenter un bon dérivatif aux ennuis intérieurs.

Quelles leçons George W. Bush tirera-t-il d'un scrutin qui était présenté comme un référendum sur sa politique et notamment sur sa stratégie en Irak ? Sans doute les résultats ne sont-ils pas faciles à interpréter. Deux cents millions d'Américains étaient appelés à voter pour le renouvellement complet de la Chambre des représentants, pour le renouvellement d'un tiers du Sénat, pour trente-six gouverneurs sur cinquante, et pour une multitude de référendums locaux. Parfois ils se sont prononcés en fonction de considérations locales, de la personnalité des candidats - les scandales et la corruption semblent avoir joué un rôle particulier dans leurs décisions -, parfois pour des raisons de politique nationale et, ce qui est encore plus rare, en fonction d'une question de politique étrangère, à savoir l'Irak.

M. Bush a schématiquement le choix entre deux attitudes. Il peut ignorer la volonté de changement exprimée par une majorité des électeurs américains et poursuivre, par entêtement idéologique, dans la voie qu'il a choisie à partir de l'automne 2001. Ce serait plus facile pour lui en politique étrangère, un domaine où la majorité démocrate de la Chambre des représentants n'est pas en mesure de trop le gêner. Il a déjà annoncé qu'il ne se séparerait ni du vice-président Dick Cheney, ni du secrétaire à la défense Donald Rumsfeld, devenus les deux bêtes noires des opposants à la guerre en Irak.


CONTRÔLEURS DU POUVOIR EXÉCUTIF


Ce sera plus compliqué en politique intérieure, en particulier en matière fiscale et économique. Sous la direction de la démocrate Nancy Pelosi, la première femme speaker de la Chambre, les représentants vont prendre au sérieux leur rôle de contrôleurs du pouvoir exécutif qu'ils avaient eu tendance à abandonner ces dernières années. L'effacement relatif du Congrès ne date pas de 2001, remarque Thomas E. Mann, chercheur à la Brookings Institution à Washington, mais la tendance s'est accélérée alors que les républicains avaient la mainmise sur les pouvoir exécutif et législatif. Les leaders de la majorité se comportaient comme de véritables "lieutenants" du président, dit-il. Cette époque est révolue.

M. Bush peut aussi choisir la coopération et la définition d'une politique bipartisane, au moins à l'extérieur. Tout en célébrant leur victoire, les démocrates lui ont tendu la main : "Monsieur le Président, nous devons nous engager sur une nouvelle voie en Irak, a déclaré Mme Pelosi. Travaillons ensemble pour trouver une solution." Les deux côtés y ont sans doute intérêt. La Maison Blanche et les républicains parce qu'ils sont englués dans un conflit sans issue. Les démocrates parce qu'ils se sont montrés incapables, au-delà des critiques, de proposer une politique de rechange. La solution viendra peut-être de la commission bipartisane, codirigée par James Baker, ancien secrétaire d'Etat de George Bush père, et par Lee Hamilton, ancien président (démocrate) de la commission des affaires étrangères du Sénat. Elle doit rendre ses conclusions sur l'Irak dans les prochaines semaines et pourrait recommander un retrait progressif des forces américaines.

Au-delà de son sort personnel, l'autre préoccupation d'un président en fin de course est de préparer le terrain pour son successeur. C'est plus vrai encore pour les républicains, qui ont tendance à se considérer comme le "parti naturel de gouvernement". Si le président en place risque d'apparaître comme un handicap pour les échéances à venir, les caciques du parti n'ont aucun scrupule à le laisser tomber. M. Bush pourrait en faire la douloureuse expérience, certains candidats à la Chambre ou au Sénat ayant déjà soigneusement évité de se montrer avec lui au cours de la campagne qui vient de s'achever.

Au contraire, les démocrates ont gagné des points pour la course à la Maison Blanche en 2008. Deux ans, c'est long en politique. Mais en s'assurant la majorité à la Chambre, en enlevant des sièges de sénateurs et de gouverneurs, le parti de l'âne a pour le moins accru ses chances.

Daniel Vernet

Thursday, November 02, 2006

actimel chinois et fat free milk







J'avais envie de vous faire partager qqes denrées culinaires m'environnant...
comme je vous l'ai déjà dit tout est grand, immense, gigantesque ici, même mon litre de lait, qui à vrai dire est 3 litres de lait... je me démets l'épaule à chaque fois que je me prépare un mug de Nesquick.
Nesquick dont je n'ai malheureusement pas de photos, mais la boite est assez énorme (et d'ailleurs il est plus sucré...pas vraiment étonnant;) et puis chose étonnante, plusieurs goûts! Moi qui avec mon esprit psycho rigide pensais que seul le goût "cacao" existait eh bien que nenni, vous pouvez choisir entre le goût fraise, super-chocolate, chocolate et puis un autre que j'ai oublié...
Concernant les petites bouteilles avec des lapins dessus, c'est de l'actimel chinois!! eh oui, tout frais du rayon laitier d'un supermarché chinois ou ma coloc' singapourienne va acheter ses denrées...j'ai goûté, j'ai pas aimé,cependant je ne peux malheureusement pas vous faire une étude comparative entre l'actimel chinois et l'actimel danone,ce dernier n'ayant pas eu l'opportunité de se déposer sur mes subtiles papilles!
D'ailleurs en parlant de "Danone", je sais pas qui en est le responsable marketting ici, mais s'il est français, il est surement dislexique, parce qu'ici c'est "Danonn" allez savoir pourquoi...
In fine, concernant les ptits hamburgers, ils sont trop mignons, ils viennent d'un "dinner", vieux resto ou pseudo-vieux-restau américains, avec des photos de marylin et de elvis, des voitures-corvette dans les salles...trop typique!

ps: pour devancer vos pensées, ce post-bouffe me sert d'exutoire gastronomique, car non je n'ai pas grossi...bon si qqes ptis grammes, mais entre le surf, la gym et le boycott de hamburgers et de pizzas auquel je m'astreins je pense je devrai pas finir sur un petit fauteuil roulant pour obèse d'ici la fin de l'année!